sction des
thodique-
lexibilité.
scope lui
tuer une
, disait-il
iges tout
prolonge-
s épanouit
est entré
nné une
jui aiment
à lé prix
il se dé-
quelle il
stinguent
avoir une
qui avait
rimonial,
loterie du
| évidem-
housiaste,
ceux qui
re consi-
é à tenir
l'homme,
1 femme !
LA SCIENCE DES CHEVEUX.
83
Avec quel orgueilles robustes Espagnoles laissent
les rayons du soleil se jouer avec leurs tresses
hardies, si noires, si luxuriantes! Au
contraire, la
chaste beauté du Nord semble porter une cheve-
lure toujours préte à rougir sous le souffle du zé-
phyr: on dirait que ces nattes dorées vont elles-
mémes s'évanouir sous le filet qui les
recouvre.
La nature n'aurait fait que sculpter
les cheveux d'une vierge, dit, je crois,
Saadi, dans un poëme peu connu en
Europe, qu’elle aurait dépassé l’art
humain autant que la vertu peut s’éle-
ver au-dessus de l’hypocrisie.
Qu'aurait donc dit l'illustre Persan,
s’il avait pu voir au microscope les poils
de l’ignoble chauve-souris?
La tig: est enveloppée d’une espèce
de collerette de membranes admirable-
ment frangées. Ge sont des cornets em-
boités merveilleusement les uns dans
les autres. Leurs bords extérieurs sont
tüyautés avec une délicatesse qui ferait
envie à nos élégantes. Jamais beauté à
Poil de la
chauve-souris.
la mode n’a porté de fichu aussi merveilleux. L’être
le plus hideux n'est donc pas tout laideur. Il y a
des coins et des recoins, dans lesquels les gráces se
sont embusquées, mais il n'y a que.le
qui puisse les voir sourire.
Ce n’est point évidemment pour donner satis-
microscope