; sous
arrive
xcitée
à une
philo-
brica-
;, dont
mou-
rouver
ce de
spèce,
| sans
le, de
; dans
logues
a, Par
js qui
ns re-
iployé
émes.
er ces
| plus
soires,
rendre
randes
arés à
tre le
LA SCIENCE DES CHEVEUX. 89
développement de la masse encéphalique et celui
de l’instinct. Les plus ignorants sophistes con-
fessent que la disposition du tube intestinal et
celle du système musculaire agissent l’un sur
l’autre. Il n’est pas besoin de lunettes, ni même de
loupe, pour comprendre que le paisible ruminant
serait fort embarrassé d’avoir des griffes comme le
lion ; que le lion mourrait de faim, même avec ses
dents terribles, si les extrémités de ses membres
étaient emprisonnées par des sabots pareils à
ceux de l’antilope ; mais ce qui dépasse toutes les
prévisions des plus sages, c’est de retrouver sous
le microscope, dans des poils quelquefois invi-
sibles à l’œil nu, la plus merveilleuse harmonie.
L’organe même caché est toujours adapté à la
fonction d’une façon si complète, qu’il est impos-
sible de dire si c’est l’une qui a créé l’autre!
La plume couvre l'oiseau, parce que l'oiseau
peut développer une force musculaire suffisante
pour l’utiliser. Si la force musculaire n’est pas
inutile, c’est que la plume est un organe assez lé-
ger, assez résistant, doué de toutes les qualités re-
quises pour la locomotion aérienne.
Soumettez au microscope les écailles des pois-
sons, vous verrez par un autre exemple qu'il y a
toujours unité dans le but vers lequel l'organisme
semble toujours se précipiter.
Destinées à protéger des étres qui vivent dans
un milieu cinq ou six cents fois plus dense que
l’air, les écailles ne ‘peuvent recevoir la forme