ET PIERRES PRECIEUSES. »
La deuxième renferme les pierres qui ont pris nais-
éné-
sance au sein d'une dissolution dont l'eau était en géi
ral l'un des éléments constituants.
Il résulte de là que les substances précédentes se
rencontrent, les unes dans les parties de notre globe
qui ont subi une haute température, et les autres dans
les parties qui n’ont jamais supporté cette température,
ou, ce qui revient au même ici, dans des terrains com-
plétement refroidis à l’époque où ils ont fourni à l'eau
les éléments des pierres dont nous nous occupons.
Maintenant, les parties de notre globe qui ont subi
l'action du feu peuvent-elles actuellement être distin-
guées de celles qui n’ont pas éprouvé cette action ?
Très-facilement.
Quand on considère les substances qui constituent
la partie solide de notre globe, on reconnait immédia-
tement deux grandes divisions : la terre dans le sens
agricole du mot, et les pierres, qu’elles soierit plus ou
moins séparées, ou à l’état de roches continues. Le
moindre examen montre, en outre, que cette ferre est
formée elle-méme, en grande partie, de pierres de plus
en plus petites, et, il ne faut pas un grand effort pour
arriver à penser, ce qui est vrai, que cette terre et les
pierres ont la méme origine.
Si done on enlève, par la pensée, de la surface du
sol la terre dont l'épaisseur est du reste extrémement
faible, on voit que la partie solide de notre globe est
exclusivement composée de roches, en prenant ce mot
dans son sens vulgaire.
Ces roches se divisent en deux grandes classes. Les
unes ont été produites à l’état de matières fondues,
comme les laves des volcans modernes, tandis que les
autres ont été formées par les mers, les fleuves et les
lacs des époques anciennes, de la mème manière que