182 DIAMANTS
Les peridots repandus dans le commerce, et ceux qui
arrivent annuellement, proviennent du Levant par Cons-
tantinople, mais on ne sait rien sur leur gisement, ni
même sur les localités qui les fournissent. La vue des
échantillons toujours fortement roulés indique seule-
ment qu’ils doivent être recueillis au milieu de sables
d'alluvion.
Jade. — Ce motest une expression générique ser-
vant à désigner un certain nombre de substances natu-
relles avant quelques caractéres communs, mais offrant
aussi des différences considérables, surtout dans leur
composition.
Les caractères communs sont une grande ténacité,
une grande dureté, une cassure complétement esquil-
leuse, un certain éclat gras et des teintes très-claires,
telles que le blanc laiteux, blanc verdâtre, blanc
rosé.
La variété la plus répandue est le jade de Chine ; mais
on ne la connait qu'à l'état. d'objets travaillés. Cepen-
dant, à une époque peu éloignée de nous, il devait ar-
river du jade brut en Europe, puisqu’il n’est pas rare
de rencontrer, dans les cabinets d’antiquités, des vases
de jade de fabrication évidemment européenne, et re-
montant seulement à la Renaissance.
Le jade de Chine est un silicate de chaux et de ma-
gnésie avec des traces d’oxyde de fer, et quelquefois
d'oxyde de manganèse.
La présence de ces deux derniers corps en quantité
variable donne nécessairement au jade une teinte plus
ou moins prononcée. Aussi on trouve des variétés ayant
l'aspect de la cire ou mieux encore celle du blanc de
baleine, d'autres dont la couleur verte est assez pronon-
cée, et, entre ces deux extrêmes, tous les intermé-
diaires.
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