elle à la
| couleur
sont les
i elle soit
| couleur
ide qua-
ant cette
s les co-
outes les
ent cette
resultant
oduction.
perliéres,
| mort de
dépense,
js perles,
temps en
uilles. —
üt qui se-
c'est que
s les co-
les perles
classe des
outes est
ruguière :
sspèce ne
neore au
'espéce la
perle sont
ET PIERRES PRÉCIEUSES. 195
de même nature, et, partant de cette idée, on a fait
mille essais pour obtenir des perles artificielles à l’aide
de petites sphères plus ou moins régulières taillées
dans la nacre.
On n’a jamais obtenu aucun résultat. Un examen un
peu sérieux de la question montre même qu’il n’y a
rien à espérer dans cette voie. D’abord, en admettant
que la nacre et la perle eussent la même composition
(ce qui n’est pas scientifiquement démontré) il est
certain que ces deux corps n'ont pas la même constitu-
tion. La nacre est beaucoup plus dure et offre infini-
ment plus de résistance aux outils que la perle. Mais,
ce qu’il importe surtout de remarquer, c’est que dans
la perle les couches constituantes sont concentriques,
tandis que les perles taillées dans la nacre ont toujours
des couches plus ou moins rectilignes.
Les deux figures 85 et 86 établissent parfaitement
pour les yeux la différence complète présentée, à ce
point de vue, par la nacre et la perle.
Fig. 85. — Perle. Fig. 86. — Nacre.
Elles montrent en méme temps comment la lumiére
doit nécessairement éprouver des modifications trés-dif-
férentes dans les deux cas, et pourquoi enfin on n'ob-
tiendra jamais, avec de la nacre taillée, les effets de la
perle.
Bien qu'il existe des coquilles perlières dans toutes
15