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ET PIERRES PRÉCIEUSES.
AMBRE
L’ambre a été connu dès la plus haute antiquité. Le
célèbre fondateur de l’école ionienne, Thalès, qui vivait
600 ans avant notre ère, parle déjà de la propriété qui a
surtout contribué à le rendre célèbre, celle d’attirer les
corps légers quand il a été frotté. On sait que du nom
grec de l’ambre (électron) dérive notre expression mo-
derne électricité.
Les Grecs avaient pour expliquer l'origine de l'ambre
une de ces traditions gracieuses comme toutes celles
qu'enfanta le jeune et merveilleux génie de ce peuple.
Ils disaient que les sœurs de Phaéton, pleurant la mort
de leur frère, furent changées en peupliers sur les bords
de l'Eridan, et que leurs larmes se transformaient.en
ambre.
C'est à cette légende que fait allusion le tendre et har-
monieux poéte des métamorphoses, quand il dit :
Stillataque sole rigescunt
De ramis electra novis, que lueidus amnis
Excipit et nuribus mittit gestanda Latinis.
Le suc de ces arbres nouveaux solidifié par les feux de l'astre
Ju jour est reçu par les eaux transparentes du fleuve, qui
bientôt l'offre en parure aux jeunes fiancées de l'Italie.
La ehimie nous apprend que dans 100 grammes
d'ambreil y a 81 grammes de charbon, 77,50 d'hydro-
gène, 65,75 d’oxygene, et quelques traces de chaux,
d’alumine et de silice, le tout-s’élevant à environ 5 gram-
mes.
Cette composition est tout à fait celle d’une résine ;
l'ambre en effet n'est pas autre chose.
G'est là un point que Pline avait déjà reconnu « l'am-