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vers (macroscome) entier, et à admettre, comme consé-
quence, que les différentes parties du corps de I’homme
avaient, dans l'ensemble de l'univers, leurs correspon-
dants.
La deuxième était cette conception de l'àme du
monde dont les âmes des êtres animés ne seraient que
des parties. « Au moment de la dissolution du corps,
disent les philosophes indous, l’âme atmé, très-diifé-
reñte du principe purement vital, se réunira, si elle
est pure, à la grande áme universelle paramátmá d’où
elle est émanée ; si elle est impure, elle sera condamnée
à subir un certain nombre de transmigrations, c’est-à-
dire à animer successivement des plantes ou des ani-
maux, ou même à être incarcérée dans quelque corps
minéral jusqu'à ce que, purifiée de toutes ses souil-
lures, elle -soit jugée digne du moucti, de l’absorption
dans la Divinité', :
Ainsi les minéraux, comme les animaux et les végé-
taux, étaient pour ces philosophes, des êtres vivants.
Ils admettaient encore que le monde est un animal
réunissant les deux principes actif et passif. C’est là
du reste, une des idées les plus fondamentales et les
plus généralement admises non-seulement dans l'Inde,
mais dans presque tous les systèmes de philosophies
anciennes.
De l'Inde ces idées passèrent en Égypte d’où elles fu-
rent plus tard transportées en Grèce par Platon, Py-
thagore, etc. Restées confinées dans l’Orient de l’Europe
pendant de longs siècles, elles reparurent, avec un cer-
tain éclat, vers le commencement de'l’ère actuelle, dans
les écrits des philosophes de l'école d Alexandrie; mais
c'est surtout au moyen âge qu’on les vit régner en sou-
! Heeler, Hist. de la Chimie, p. 48.
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