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rapport avec l’idée qu'on se faisait de leur nature et
de leur origine, il n’y avait qu’un pas à faire ; il fut
fait.
« Il ne serait pas sans intérêt de suivre l’histoire des
gemmes à travers celle de l'humanité, depuis l’éphod
d'Aaron jusqu'à la croix pastorale de monseigneur l’ar-
chevéque de Paris; depuis les offrandes de rubis,
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Fig. 22. — Cornaline égyptienne gravée.
de saphirs, d’émeraudes, de diamants, de topazes, de
sardoines, d’améthystes, d’escarboucles, de pierres
d’aimant dans les temples de Jupiter et des autres
divinités paiennes, jusqu'aux richesses de méme na-
ture qui, avant le seiziéme siécle, s'étaient accumulées
dans ce qu’on appelait le trésor des basiliques chré-
tiennes. On conserve encore à Rome une émeraude
du Pérou envoyée en hom-
mage au pape après la con-
quête de ce pays. On doit
cependant remarquer que
= ces précieux dépots prove-
Fig. 25. — Pague égyptienne nant de la piété des fidèles
pa ED: n’ont pas toujours été fi-
dèlement respectés. Lorsque la réformation de Luther
et de Calvin dans les pays allemands, et plus tard, la
Révolution française dans les pays restés catholiques,
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