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ET PIERRES PRÉCIEUSES. 41
de Saint-Marc à Venise, la pierre betyle sur laquelle
dormit Jacob.
Nous arrivons sept cents ans après Moïse au règne
de Salomon qui, comme on le sait, fit construire le fa-
meux temple de Jérusalem. Il est bien probable que
certaines parties devaient étre ornées de pierreries, ce-
pendant le livre consacré à sa description n’en fait pas
mention.
Deux autres productions extrêmement remarquables
composées moins d’un siècle après Salomon, l'Iliade et
l’Odyssée, nous font connaître plusieurs faits métallur-
giques du plus haut intérêt. La description du bouclier
d’Achille, et celle de la corbeille dont Alexandra fit
présent à Ilélène, nous révèlent une industrie déjà
très-avancée. Homère montre aussi au nombre des
objets qui composent la parure de Junon de brillantes
pierres précieuses. C’est, du reste, un fait parfaitement
connu que les Grecs se servaient de pierres précieuses
gravées pour leurs sceaux. Plusieurs intailles grecques
sur turquoises, onyx et même sur rubis sont arrivées
jusqu'à nous, comme on le verra dans le chapitre IV.
Dés les premiers temps de son apparition sur la terre,
l'homme a été sujet à la maladie et à la mort : c'est
dire que la médecine est aussi ancienne que l’hu-
manité.
Il est vraisemblable que les premiers médicaments
ont été empruntés au règne végétal, et plus tard au
règne animal. Quant aux substances minérales, on ne
songea à les employer en médecine que beaucoup plus
tard. C'est seulement, en effet, quelques années après
la prise de Troie, qu’on vit apparaître les premiers
essais de médecine empirique dans lesquels figurent
des produits minéraux.