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ET PIERRES PRÉCIEUSES. 47
Deux cents ans aprés Avicenne apparut l'une des plus
grandes figures du moyen àge, Albert le Grand.
Parmi les immenses travaux que nous devons direc-
tement à cet homme de génie, ou du moins à son ini-
tiative et à sa direction, il faut citer iei un Traité des
minéraux dont notre illustre chimiste, M. Dumas, a dit :
« Ce qui caractérise le traité De rebus metallicis, c'est
l'exposition savante, précise et souvent élégante des
opinions des anciens ou de celle des Arabes ; c'est leur
discussion raisonnée où se décéle l'écrivain. exercé en
même temps que l’observateur attentif *. »
C'est dans ce traité qu'Albert le Grand s'occupe des
pierres précieuses. Tout en faisant une part considérable
aux propriétés extraordinaires de ces belles productions,
il fait connaitre avec soin un certain nombre d'entre
,elles, et indique des méthodes permettant d'obtenir
plusieurs pierres précieuses fausses.
Une autre grande gloire du moyen âge, l'ami et le
disciple d’Albert le Grand, saint Thomas d'Aquin, dont
les prodigieux travaux surpassent encore en étendue
ceux de son maitre, a écrit un traité de la Nature des
minéraux dans lequel on rencontre quelques passages
très-curieux, notamment sur la fabrication artificielle
des pierres précieuses. Nous y reviendrons dans le cha-
pitre IX.
En parcourant les écrits d’Arnault de Villeneuve,
de Raymond Lulle, de Paul de Canotanto, d’Isaac le
Hollandais, ete., on rencontre un certain nombre de
documents sur les minéraux et les pierres précieuses ;
mais ils n'offrent rien de nouveau à signaler. On at-
teint ainsi la fin du quinzième siècle et on sort du
moyen âge.
Dumas, Philosophie chimique, page 22, Paris, 1832.