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ET PIERRES PRÉCIEUSES. 49
même raison fait que les hommes savants nous parais-
sent avoir plus de vices que le commun des mortels ;
mais c’est là une illusion et une erreur. La splendeur
de leurs noms et l’éclat de leur renommée rendent
seulement leurs défauts beaucoup plus apparents, tandis
que le populaire ignorant dissimule ses vices à la faveur
de son obscurité.
Il faut remarquer que Cardan qui avait mené la vie
la plus désordonnée, défendait surtout sa propre cause
en défendant celle des savants en général.
On admettait encore complétement au temps de
Cardan que les pierres précieuses étaient des êtres vi-
vants.
« Et non-seulement les pierres précieuses vivent,
mais elles souffrent la maladie, la vieillesse et la
mort. »
Il parle ensuite des diverses propriétés des pierres
précieuses.
L'hyacinthe préserve du tonnerre, de la peste et fait
dormir. Cette derniére qualité lui avait déjà été attri-
buée par Albert le Grand. Sans rejeter précisément ces
idées, Cardan nous dit qu'il porte ordinairement une
pierre d'hyaeinthe méme trés-grande, et qu'il ne s'est
Jamais aperçu qu’elle contribuât à le faire dormir. Il
ajoute aussitôt, il est vrai, avec une naïveté parfaite,
que son hyacinthe n’a pas la couleur du véritable et
qu'il doit être loin du très-bon. On admettait encore
que l’hyacinthe faisait devenir riche, augmentait la
puissance , fortifiait le cœur, portait la joie dans
l'àme, ete.
Il parle ensuite de la turquoise qui montée dans un
anneau préserve le cavalier de tout accident, s'il vient
à tomber de cheval; mais il se hàte d'ajouter: « J'ai
une belle turquoise dont on m'a fait eadeau, seulement
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