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ORIGINE DE LA GRAVURE. 3
d’être aux mains de travailleurs sérieux, elle füt
descendue dans le domaine des personnalités.
Nous autres Francais, nous avons d'autant plus
de facilité à discuter les opinions diverses expri-
mées en cette occurence, que nous avons moins de
titres à faire valoir en faveur de l'invention pro-
prement dite. Non pas que nous n'ayons dit notre
mot aussi dans la discussion, et que nous n'ayons
voulu voir dans un certain Bernard Milnet, artiste
dontle nom méme est plus que problématique, le
plus ancien graveur; mais un examen quelque
peu attentif a fait justice de cette opinion, aban-
donnée aujourd’hui par tout le monde, mème par
ceux qui s'en étaient fait tout d'abord les parrains.
Il n'en est pas de méme chez nos voisins : pendant
longtemps le Saint-Christophe de 1425 passa pour
le plus ancien monument connu de la gravure:
plus tard, une découverte de M. le baron de Reif-
fenberg vint détruire cette opinion, et l'estampe
de 1418 qu'il avait acquise pour la bibliothèque
de Bruxelles, estampe dont la date nous paraît
incontestable, recula de cinq années la date réelle
de l'invention. Aujourd'hui, gráce à deux planches
imprimées sur les feuillets mêmes d'un manuscrit
que M. Henri Delaborde a décrit et commenté!
avec une clarté remarquable, dès l’année 1406,
les ressources de l'impression auraient déjà été
! Gazette des beaux-arts, Aer mars 1860.