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LA GRAVURE EN ITALIE. 9
primeurs provoquèrent et utilisèrent les meilleurs
travaux en ce genre. Parmi les ouvrages mis au
jour dans cette ville, on doit accorder une attention
toute spéciale aux publications de Doni, ordinaire-
ment imprimées par Francesco Marcolini da Forli,
et ornées des plus belles gravures sur bois qu’on
eüt vues jusqu'alors. ll ne faut pas oublier de faire
remarquer toutefois que ces ouvrages parurent au
milieu du seizième siècle, de 1550 à 1555, c'est-
à-dire quand déjà l’art italien était à son apogée.
Vers la même époque, plusieurs graveurs s'ap-
pliquent à reproduire les compositions que Giulio
Campagnola, et Titien lui-même, dessinent à leur
intention, et ils produisent des estampes admira-
bles, estampes proprement dites celles-là, non des-
tinées à orner un livre, à expliquer un texte, mais
appelées uniquement à retracer en fac-simile et à
vulgariser les œuvres de ces maîtres. L'artiste ne
songe pas encore à montrer son habileté maté-
rielle ; il se préoccupe surtout de transporter avec
fidélité sur le bois le dessin qui lui a été confié ; il
se contente, c’est là son principal mérite, de suivre
scrupuleusement les contours tracés à la plume
ou au crayon par le peintre, et se montre bien
plus soucieux de la gloire de son modéle que de
la sienne propre.
Parmi les graveurs sur bois qui s'inspirérent
habituellement des compositions de Titien, il
faut mettre au premier rang Niccolo Boldrini,