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LA GRAVURE EN ITALIE. 11
Gravure sur métal. Nielles. — Un orfévre de Flo-
rence, Maso Finiguerra, venait de mettre la der-
nière main à la gravure d'une Paix! que lui avaient
commandée les confréres de l'église Saint-Jean.
Désirant voir l'effet de son travail, il remplit les
tailles tracées par son burin d'un liquide composé
d'huile et de noir de fumée. Le hasard voulut
qu'un paquet de linge humide füt placé sur la
plaque d'argent ainsi préparée. Or il n'en fallut
pas davantage pour que les traits gravés en creux
et pleins de la composition noire se trouvassent
reproduits sur le linge.
Telle aurait été, assure-t-on, l’origine de l'im-
pression des estampes. Cette légende est-elle vraie
ou fausse ? Il est impossible de citer en sa faveur ou
de lui opposer un document certain; mais ce qui
n’est douteux pour personne, c’est que Maso Fini-
guerra est l’auteur du Couronnement de la Vierge,
nielle gravé en 1452. La planche originale existe
au musée des Offices, à Florence, et la Bibliothèque
de Paris conserve précieusement l’unique épreuve
que l’on en connaisse. Doit-on croire qu'il n’ait
paru, avant cette date, aucune estampe, et faut-il
! Paiæ, nom donné à une petite plaque de métal ciselée, émail-
lée ou niellée dont on fait encore usage maintenant dans les fêtes
solennelles pendant l'Agnus Dei. Le nom de Paix lui vient de ce
que, aprés avoir été baisée par le célébrant, l'acolyte, en la pré-
sentant à chacun des ecclésiastiques assistant au service divin
prononce ces mots : Paz tecum. (Littré, Dictionnaire de la langue
francaise, t. IT, p. 906, col. 3.)