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LA GRAVURE EN ITALIE. 15
d'ouvrages qu'ils ontsignés ne nous révélant rien
de leur existence, on peut mettre les noms de
Maso Finiguerra, de Peregrini da Cesena, d'An-
tonio Pollajuolo, de Matteo di Giovanni Dei, de
Francesco Raibolini, dit le Francia, et de Marc-
Antoine Raimondi, sous les œuvres qui leur sont
attribuées, soit avec une certitude absolue, soit
sur de grandes probabilités, mais on serait fort
embarrassé pour donner à l’égard de plusieurs
d’entre eux, sur Matteo di Giovanni Dei, par exem-
ple, le moindre détail biographique. Une tradi-
tion attribue, il est vrai, à cet artiste les deux
plaques conservées au musée des Offices à Flo-
rence, le Grucifiement et la Conversion de saint Paul ;
mais, comme nous ne sommes pas en mesure
de rapprocher ces ouvrages anonymes d’aucune
œuvre signée, dessin ou gravure, de Matteo di Gio-
vanni Dei, nous devons nous abstenir d'appuyer
ces attributions. Au contraire, des comptes offi-
ciels publiés par Gaye dans son Carteggio d'artisti
établissent d'une manière irréfragable que. Maso
Finiguerra, le maitre le plus illustre en ce genre,
est bien l’auteur de la Paix de Florence, représen-
tant le Couronnement de la Vierge, et cette donnée
suffit pour que plusieurs autres nielles qui dé-
notent, eux aussi, un savoir exceptionnel, un goût
exquis, soient attribués à la même main.
Peregrini da Cesena grava sur métal une quan-
tité considérable de nielles qu’il signa tantôt de