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LA GRAVURE EN ITALIE. 17
méme de l'artiste s'obstinent à rencontrer dans
toutes ses œuvres -quelles qu'elles soient. Ces
plaques représentent le Christ en croix et la Résur-
rection. Par 'agencement et le gout des figures,
elles rappellent les dessins que Marc-Antoine Rai-
mondi grava d'aprés ce maitre. N'est-ce pas dire
qu'elles ne témoignent ni d'une puissance de con-
ception ni d'une majesté de style en rapport avec
la haute renommée dont elles jouissent ?
Marc-Antoine Raimondi n’a rien à gagner à être
considéré comme nielleur; les quelques estampes
en ce genre qu’on prétend être son ouvrage et que
nous avons vues à Paris, ou à Gênes, dans la col-
lection du comte Durazzo, n’ajoutent aucun titre
nouveau à sa gloire ; aussi bornons-nous à rappeler
son nom, nous réservant d'apprécier l’artiste quand
nous nou$ occuperons de la gravure italienne,
alors qu'il consacrera presque exclusivement son
talent aux ouvrages sublimes du divin Raphaël.
Le nombre des artistes anonymes qui exécutèrent
des nielles est trés-considérable. Il serait intéres-
sant peut-être de rechercher à mettre des noms
sous des œuvres souvent excellentes et très-dignes
d'une paternité illustre; mais ce n’est point ici le
lieu d'entreprendre une telle besogne, et il est, ce
nous semble, à la fois plus utile de dire quel profit
les Italiens sauront tirer de la découverte de l'im-
pression des estampes, et plus opportun de donner
un rapide apercu de la gravure proprement dite.
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