Full text: Les merveilles de la gravure

   
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LA GRAVURE EN FRANCE. 299 
âgé de douze ans, avec une troupe de bohémiens ; 
mais reconnu sur les chemins par un marchand ' 
de Nancy, il fut ramené à sa famille et demeura 
quelque temps dans sa ville natale. Il tenta une 
seconde fois de s'échapper et ce fut son frére ainé 
qui, l'ayant rencontré dans une rue de Turin, se 
chargea de le reconduire au pays. Cependant une 
telle volonté éclaira ses parents, qui virent bien 
que toute résistance serait désormais superflue ; 
ils résolurent donc de la favoriser et s'enquirent, 
pour envoyer leur jeune fils à Rome, d'une bonne 
occasion. Elle ne tarda pasà se présenter. En 1609, 
un ambassadeur délégué auprés du pape, par 
Henri II de Lorraine, voulut bien se charger de 
Jacques Callot qui, déjà, avant son départ, avait 
gravé quelques planches annoncant des aptitudes 
particulières. Son séjour à Rome décida de sa 
destinée. Dans la ville éternelle, on dit qu’il sui- 
vit d'abord, sans doute avec ses compatriotes 
Israël Henriet et Claude Deruet, qui l’avaient de- 
vancé, les leçons d’Ant. Tempesta ; mais s’il fré- 
quenta cet atelier, ce fut peu de temps, car on ne 
retrouve nulle part la trace des leçons qu’il y 
aurait reçues, et les biographes les mieux infor- 
més désignent comme son premier maître Philippe 
Thomassin, graveur francais établi à Rome et 
travaillant depuis de longues années dans cette 
ville lorsque Callot y arriva. 
C’est par l’étude du burin que Callot commenca. 
  
  
  
    
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
   
 
	        
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