LA GRAVURE EN FRANCE. 321
naissons les planches gravées par J. Pesne et par
Gérard À didus elle semble cependant en partie
justifiée, lorsqu’on examine K KI du Ro-
cher que l’habile artiste a exécuté d'après un ta-
bleau, qui faisait jadis partie ex Musæo Anth.
Stella, Parisiis. Cette planche qui se une
des plus importantes compositions du Poussin,
traduit aussi fidèlement que possible la peinture
originale. L’expression de tristesse ou de joie de
ces personnages quela fatigue accable, in pa tients
de se désaltérer ou heureux de se sentir renaître
à la vie, a été rendue avec une exactitude de tous
points surprenante, et si le travail du premier
plan était un peu moins E EN il n'y aurait
plus qu'à s'associer sans réserve à l'opinion de
Vattelet, et à reconnaitre avec lui « qu'aucun gra-
veur n’est parvenu, comme Claudine Stella, à in-
diquer la couleur du Poussin. »
Des artistes qui ipai habituellement
les œuvres du Poussin, nous venons sans doute de
nommer les principaux. Mais ce ne serait pas re-
connaitre toute l'influence du maitre sur l'école
française que de borner là l'examen des planches
auxquelles ses ouvrages ont donné. naissance.
Les tableaux du Poussin n'ont jamais cessé de ser-
vir de guide aux artistes curieux de la beauté, et
désireux de s’exercer dans le grand art, et aujour-
d’hui encore ils inspirent plus d’une estampe
excellente. Des planches que le beau-frère du
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