Full text: Les merveilles de la gravure

   
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LA GRAVURE EN FRANCE. 353 
rade chinoise, improvisée en 1755 à Rome par les 
pensionnaires de l’Académie de France, ne laissa 
pas de meilleur témoignage de son habileté d’eau- 
fortiste que quatre pièces exécutées d’après des 
compositions inspirées à Subleyras par les contes 
de la Fontaine, le Frère Euc, la Courtisane amou- 
reuse, le Faucon et les Oies du frère Philippe. Lou- 
therbourg passa une grande partie de son existence 
en Angleterre ; mais ce long séjour hors de France 
compromit sans retour son originalité native, et 
l’on a de lui des planches qui semblent inspirées 
par Hogarth plutôt que par un de nos compatriotes. 
Antoine Rivalz naquit à Toulouse, en 1677, et il y 
mourut, en 1755. Il orna le Traité de peinture de 
Bernard Dupuy du Grez de quatre eaux-fortes qui 
rappellent la maniére de Lebrun, et nullement les 
compositions des maitresaimables du dix-huitiéme 
siécle. Hubert Robert exécuta, dans une maniére 
très-pittoresque et très-alerte, une suite de douze 
planches, les Soirées de Rome, dédiée à une femme 
artiste, Marguerite Lecomte. Celle-ci suivit les 
conseils de Claude-Henri Wattelet, et grava avec 
lui un assez grand nombre d'eaux-fortes peu re- 
marquables, qui pourraient étre signées par le 
maître aussi bien que par l'éléve. En effet Watte- 
let, auteur du Dictionnaire de peinture, recherché 
à bon droit parcequ'ilcontient, sur les artistes de 
tous les temps et de tous les pays et sur l'art lui- 
même, des appréciations justes, des jugements 
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