Full text: Les merveilles de la gravure

   
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LA GRAVURE EN FRANCE, 
et elles sont traitées avec une telle liberté qu'il 
ne faudrait vraiment pas être surpris si l’on dé- 
couvrait un jour qu’un maître, Boucher, Cochin ou 
tout autre, aura aidé la puissante marquise et fait 
acte de courtisan bien avisé, en laissant mettre, 
au bas des cuivres, un nom autre que le sien. 
Nous l'avons déjà dit, le portrait a toujours oc- 
eupé dans l'art francais une place importante. Au 
dix-huitiéme siécle comme antérieurement, des 
artistes habiles prirent soin de nous conserver les 
traits de ceux de leurs contemporains qui tenaient 
dans la société, par leurs talents ou par leur po- 
sition, un rang considérable. De plus, régle géné- 
rale, des peintres distingués se manifestent-ils, on 
est certain de voir immédiatement plusieurs gra- 
veurs s'attacher à eux et multiplier leurs ouvrages 
au fur et à mesure qu'il les produisent. Hyacinthe 
Rigaud et Nicolas de Largilliére sont les peintres 
auxquels les Drevet empruntérent à peu prés con- 
stamment leurs modéles, et on peut affirmer que 
les estampes de ces graveurs sont à tous égards 
dignes des œuvres originales. 
Pierre Drevet, le père, qui tient, par ses étu- 
des, à l'école qui remplace immédiatement celle 
que Nanteuil et Edelinek avaient inaugurée en 
France, créa, pour les peintures qu'il entendait 
graver, une manière personnelle qui consiste à 
retracer, avec autant d’ampleur que le peintre, les 
draperies abondantes, les vêtements immenses qui 
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
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