Full text: Les merveilles de la gravure

   
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LA GRAVURE EN FRANCE. 357 
forme, selon que la nature des objets elle-méme 
se modifiait. Les étoffes se répandant toujours en 
plis riches et épais, et disposés avec un grand art, 
sont traitées largement, tandis que la tête et les 
mains qui réclament une précision de contours à 
laquelle les draperies n’obligent pas au même 
degré, sont d’un travail serré et délicat ; à l’aide 
de ce travail plus précis, on peut obtenir un mo- 
delé plus parfait, plus soutenu et qui, charmant | 
le regard, appelle et retient l'attention sur les par- | 
ties en somme les plus importantes d’un portrait. | 
Claude Drevet qui vint apres, rappelle dans ses | 
estampes la maniére mise en honneur par ses 
parents, avec cette différence notable que son 
burin est souvent sec et d'une monotonie désa- 
gréable. 
Tous les graveurs de cette époque, dont nous 
avons déjà eu l'oecasion de parler, exécutérent 
quelques portraits, s'inspirant souvent de toiles de 
Rigaud ou de Largillière. D’autres peintres, Jean- 
Mare Nattier, Louis Tocqué, Maurice Quentin de 
la Tour, Jean Siffred Duplessis, Jacques Aved et 
Tournières leur fournirent aussi d’excellents mo- 
dèles ; Jean Daullé, dont le burin est assez brillant, 
forca les portes de l'Académie en 1742, en présen- | 
tant la gravure d’Hyacinthe Rigaud peignant le por- | 
trait de sa femme. Jacques Beauvarlet eut le tort 
de surcharger ses planches de travaux monotones 
qui alourdissent son dessin. Le portrait du sculp- 
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