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LA GRAVURE EN ITALIE. 27
empruntèrent beaucoup de leur manière, cette
école de Fontainebleau qui oceupe, dans l’histoire
générale de l'art, une place si importante. C'est à
peine si, à défaut de la gravure, le souvenir de cette
école fameuse subsisterait. Les ouvrages de Rosso
ont totalement disparu ; et si l’on excepte la grande
galerie des fêtes, qui a déjà nécessité de nom-
breuses restaurations, on aurait quelque peine à
trouver la trace du séjour en France de Primatice.
L’influence de ces artistes fut pourtant immense.
Sous leur direction, l’art subit une transformation
compléte. D'abord, aprés avoir demandé tantôt à
la Flandre, tantôt à l'Italie, leur inspiration, les
Français inspirèrent à leur tour les artistes venus
de tous pays. Les Italiens, comme les autres, mo-
difièrent leurs allures, et le Rosso, qui venait de
décorer d’une fresque admirable les murs du cloitre
de l'Annunziata, à Florence, dès qu’il eut mis le
pied sur notre sol, rompit avec les traditions de
son école et changea de manière. Le fait est qu'il
en changea si bien qu’il ne tarda pas à devenir
plus Français que les Français eux-mêmes. L’art
emprunta àla mythologie les sujets de compositions
nombreuses, c'est-à-dire que, presque exclusive-
ment chrétien jusqu'alors, et auxiliaire puissant
et actif de l’Église, il se fit tout à coup païen et se
complut à retracer sur les murailles de Fontai-
nebleau les aventures des dieux et déesses de
l’Olympe, les exploits des héros de la fable. Assu-