LA GRAVURE EN ITALIE. 57
iii pas positivement qu'il fut au nombre des hommes
nt on de talent qu'Hercule d'Este attira à la cour de
m nó Ferrare? Maintenant à quel titre figura-t-il dans
empo- cette réunion d'élite, on l’ignore : mais si c’est
Jason comme peintre, supposition nullement invraisem-
)nnut, blable, nous ne sommes pas en mesure de décider
tuba 5 tous ses mérites, ses peintures étant aujourd’hui
inconnues, soit qu’elles aient été égarées ou
sait lo détruites, soit qu’on les mette dans le bagage
savant de maîtres plus renommés, destin habituel,
| : disons-le en passant, des œuvres non signées
anne ou qui rappellent une illustre maniére : aucun des
ane tableaux de Giulio Campagnola ne nous a été con-
dE ses servé. On ne peut donc juger le talent de cet
ns se artiste que sur les quelques estampes qu'il a
furent signées et que le temps a épargnées. Elles ne se
Basa) recommandent pas toutes par les mêmes qualités :
vagy les unes, inspirées par l’influence d’Albert Dürer,
Naliser sont curieuses à cause du travail particulier auquel
que; s’est livré l’auteur ; d’autres reproduisent des œu-
adulte vres que l'on peut croire sans inconvénient inspi-
Win; ol rées par Giorgion, par Jean Bellin ou par Mantegna,
liora etconservent avec sincérité le goût de ces artistes
lance sans donner précisément la forme rigoureuse des
' de ge objets et des figures, le graveur sacrifiant un peu au
it ens charme de la coloration la vérité absolue du dessin.
ape Enfin, dans les paysages de Giulio, empruntés aux
ns du pays qu'il a habités, on saisit une étude de la
sait-o
nature que ses personnages n'annoncent pas, au