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LA GRAVURE EN ITALIE.
Léonard ait manié le burin et l'eschoppe ; l'uni-
versalité de ses connaissances que dénotent les
manuscrits de cet. illustre artiste conservés à Pa-
ris, à Milan et en Angleterre autorise une sem-
blable supposition. Luca Paccioli dans la dédicace
de son livre, de Proportione divina, ne dit-il pas
positivement que Léonard de Vinci est l’auteur des
bois qui ornent son ouvrage : « Nec vero multo
post, spe animos alente, libellum cui de Divina Pro-
portione titulus est, Ludovico Sphorciæ, duci Mediola-
nensi, nuncupavi. Tanto ardore ut schemata quoque
sua Vincii nostri Leonardi manibus scalpta? » Le
texte est vraiment si formel qu’il ne semble auto-
riser aucune discussion. Cependant il nous paraît
difficile d’admettre, après avoir examiné le vo-
lume même, que Léonard de Vinci ait pris d’autre
peine que celle de fournir les dessins. Comment
supposer, en effet, qu’un des plus grands artistes
qui aient existé aurait consacré un temps pré-
cieux à entailler péniblement un morceau de bois
pour obtenir une lettre de l'alphabet, un cube ou
un triangle, quand le premier graveur venu pou-
vait sans désavantage le remplacer? Parmi les nom-
breuses planches qui ornent ce volume, une seule
présente de l'intérêt au point de vue de l'art : c’est
la première ; elle est tirée isolément et représente
un profil dessiné au trait. La précision de ce dessin
et l’expression plus douce que puissante de la
physionomie permettent de reconnaitre la main
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