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LA GRAVURE EN ITALIE. 1
peintre de Parme. Le procédé de gravure des deux
artistes diffère cependant. Tandis que Mazzuoli
emploie uniquement l'eau-forte et ne se sert d'au-
cun autre moyen, André Meldolla appelle souvent
le burin à son aide et n'hésite pas non plus à em-
ployer la pointe séche, c'est-à-dire qu'il dessine
avec une pointe sur le métal nu afin d'obtenir des
effets que la morsure ne peut donner et que le
burin est incapable de rendre. Il fit aussi des essais
de gravure en clair-obscur sur cuivre. Au moyen
de deux ou trois planches imprimées successive-
ment, il chercha à produire ce que les graveurs
en camaieu obtenaient si bien, l'aspect d'un des-
sin lavé, et cette tentative est curieuse à Parme,
oü les graveurs en camaieu semblaient s'étre
donné rendez-vous pour reproduire les ouvrages de
Francesco Mazzuoli. Une piéce signée et datée 1540,
l’Enlèvement d’Hélène, révéla le nom de Meldolla et
fit admettre cet artiste au rang des graveurs; jus-
qu’à la fin du dix-huitième siècle néanmoins, ses
estampes furent attribuées à Andrea Schiavone,
peintre vénitien, élève du Titien et de Giorgion, ou
bien confondues avec les planches anonymes de
l’école de Parme.
Francesco Mazzuoli n’eut pas de successeur. Il
avait dirigé un atelier nombreux, il avait joui,
vivant, d’un immense renom, mais son influence
ne lui survécut pas, et il n’y eut plus à Parme d'é-
cole de peinture le jour oü son chef disparut.