litivemen t
et Pollux,
jamais en-
à
se
> toujours
> radieux ;
on indivi-
de l’astre-
le y perd
l'honneur
Copernic
t ce grand
oir Jamais
vait trans-
acune des
urut sans
'observer,
; mais on
lent, puis-
os phases.
it précisé-
e, Kepler,
énus. Car,
du Soleil,
| le fait la
MERCURE. 191
Lune, selon que nous verrions de face, de profil ou par
derriére le cóté qu'elles tournent vers leSoleil. Copernic .
et ses collègues avaient répondu : Nous ne distinguons pas
de phases, il est vrai; mais, s'il ne manque que cela pour
que vous adoptiez notre systéme, Dieu fera la gràce qu'elles
en aient. En effet, elles en ont, et voici celles de Mercure :
Fig. 58. — Phases de Mercure. '
Par l'observation des irrégularités visibles dans l'inté-
rieur du croissant ou du quartier, on a reconnu que Mer-
cure est hérissé de hautes montagnes, plus hautes que
celles dela Terre, quoique Mercure soit un globe beaucoup
plus petit que le nótre. On a de méme remarqué l'exis-
tence d'une atmosphére plus dense et plus élevée que la
nótre. Au milieu du siécle dernier, l'un des nombreux ro-
manciers qui simulérent des voyages aux planétes préten-
dit savoir que les montagnes de Mercure étaient les unes
et les autres couronnées de jardins superbes, où croissaient
naturellement non-seulement les fruits les plus succulents
qui servent à la nourriture des Mercuriens, mais encore
la plus grande variété de mets. Il paraitrait qu'en cet heu-