VÉNUS
O toi, petite étoile scintillante du soir, diamant
qui étincelles sur un ciel d'azur! avec quel em-
pressement je prendrai mon essor vers toi quand
mon âme sera dégagée de sa prison terrestre* !
La jeune fille poéte qui chanta cette ravissante pensée,
Maria Lucrezia Davidson, s'envola de sa prison terrestre
vers son étoile bien-aimée, lorsqu'à peine elle avait vu
fleurir son dix-septième printemps. Comme la blanche
étoile du matin et du soir, elle s'éteignit à la premiére
période de la vie et ne connut que son aurore. Peut-étre
maintenant r
et contemple-t-elle de là le séjour terrestre qu'elle habi-
tait naguère ; peut-être entend-elle la prière de ceux qui,
comme elle le faisait autrefois, permettent à leurs espé-
rances de s’envoler parfois aux régions du ciel.
\. Ces vers sont trop beaux pour n'être pas cités en original :
Thou little sparkling star of even
Thou gem upon an azure heaven !
How swiftly will I soar to thee
When this unprisoned soul is free !
éside-t-elle en effet dans cette île de lumière
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