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Je reconnais ses traits, c’est le farouche Mars!
Sa paleur que nuance une rougeur obscure
Sans peine à tous les yeux distingue sa figure : pat
Empreinte sur son front, cette sombre couleur ]
Du dieu dont les guerriers admirent la valeur
Nous peint la cruauté, la fureur homicide, le i
Et du sang des humains sa soif toujours avide. Vé
Rien ne peut adoucir sa barbare fierté. el
Des mortels et des dieux son glaive détesté ' tou
Souille toujours de sang sa funeste victoire.
À son cruel aspect, la paix, la douce paix, sifi
S'éloigne, et des mortels retire ses bienfaits. |
De nos champs ravagés on voit fuir l'abondance... qu
CARD. rec
nel
: les
Le pauvre Mars n’a pas été épargné, comme vous voyez. Ma
Sur lui et sur Saturne sont tombées toutes les malédic- qu
tions des mortels, et ces deux planètes infortunées ont dù joi
subir jusqu'à l'affront de vers détestables et soporifiques, E
comme on vient de le voir par les rimes de Ricard. A
commencer par la guerre, ce fléau de l'humanité dont elle
aura tant de peine à se guérir, tous les malheurs publies
causés par la force ont été attribués à Mars, et, s’il sait 2
ce que la Terre a pensé de lui depuis les jours de la my-