NEPTUNE
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C'est une distance de 1 milliard 147 millions de lieues
qui sépare ce monde du Soleil. Jusqu'à l'époque de sa dé-
couverte, le systéme planétaire, déjà agrandi par l'ad-
Jonction d'Uranus, voyait ses frontiéres se fermer sur une
orbite de quatre milliards de lieues de circonférence. De-
puis sa découverte, ces frontiéres ont été reculées de prés
du double et ont été portées à sept milliards. Est-ce à dire
que ce soient là des limites infranchissables, et que l'ana-
onde,
monde
u ciel.
ust. |
| Fig. 48. — Neptune et la Terre. i
res du ll |
que la lyse ne puisse un jour percer plus loin et ajouter de nou- itl
nts fois veaux membres à la famille toujours grandissante du I
le telle Soleil? Non. Lorsque des observations, échelonnées sur
intaine une assez longue suite d'années et comparables entre
ie pour elles, auront été faites, la loi universelle de la gravitation,
ité des par laquelle l'existence de cette planéte fut connue avant
lu ciel d'avoir jamais été aperçue dans les champs du télescope, I |
> Soleil cette admirable loi démontrera l’existence de nouvelles |
le Nep- planétes, s'il en existe d'autres, comme il est probable ; et
le ciel les progrès de l'optique, suivant pour leur part les progrès i
aucoup | de l'astronomie, permettront à la puissance visuelle encore f
qui lui amplifiée de découvrir cetle lointaine planète qui sera
et son sans doute de 16° ou 17° grandeur.
Représentez-vous un astre cent fois plus gros que la