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VI
CONSTITUTION PHYSIQUE DE LA LUNE.
Je salue ta froide et vaporeuse lumière, ó pàle
pèlerin du ciel jtroublé! je te salue à travers la
brume qui t'inonde et qui donne à ton front son
teint sombre ! Comment ton œil pur et paisible
peut-il assister sans trouble à nos scènes d'en
bas, et comment un regard sans larmes peut-il
envoyer sa lumière sur un monde de guerre et
de douleur!
WarrEn Scorr, Rokeby.
ll y a, en effet, un grand contraste, non-seulement appa-
rent, mais réel, entre la sereine tranquillité du disque
lunaire et les grands mouvements qui s'opèrent sans
cesse à la surface de notre monde. En approchant de la
Lune, on ne remarque aucune des causes physiques qui
font de la terre un vaste laboratoire où mille éléments se
combattent ou s’unissent. Point de ces tempêtes tumul-
lueuses qui fondent parfois sur nos plaines inondées,
point de ces ouragans qui descendent en trombe s'englou-
lir dans la profondeur des mers! Nul vent ne souffle,
aucun nuage ne s'élève dans le ciel. On n'y voit pas ces
traînées blanches de vapeurs nuageuses, ni ces amoncel-
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