LA LUNE. 519
favorisée Français regardent de diverses façons un trône qui s’élève | |
anétaire, au sein d'une grande ville. : | |
re de la Et nous, nous contemplons la Lune pensive dans la sé- | |
; de kilo- | rénité des nuits, espérant que ses peuples et ceux des |
1e partie autres mondes sont plus unis que notre famille. Oui, lu- |
nte-neu- mière bien-aimée des nuits solitaires, nous pensons que la |
che pro- nature t'a donné quelque compensation pour les choses |
' eroient dont elle t'a privée, et que les richesses inconnues de ton |
estiques séjour surprendraient étrangement ceux qui pour toi s'é- |
alement vaderaient de notre monde. Nous avons vu que tu man- |
nt plus ques d'air et que tu n'as pas une goutte d'eau pour étancher |
ta soif; mais cela n'empéche pas que nous revenions à |
les plus notre ancienne sympathie pour ta beauté. Si tu n’as pas |
vent sur les éléments qui nous conviennent, si l’eau et la terre. Ë
qu’on ait l'air et le feu ne résident pas dans ton sein, ta nature est |
remiéres différente, et tu n’es pas moins complète dans ta création.
Ir reven- heste dans le ciel de nos réveries, renouvelle ces phases
[ues. Ja- qui font nos mois, verse ta rosée de lumiére dans l'air
ne vien- limpide; le voyageur aimera toujours te choisir pour guide
le calme aux heures noeturnes dans les sentiers de la mer ou des
De plus, campagnes désertes.
de leur
T'aimera le pilote
sur lui- Dans son grand bâtiment
'avec de : Qui flotte
peuvent Sur le clair firmament.
is tétes T'aimera le vieux pâtre
de notre Seul, tandis qu’à ton front
éruolles D'albàtre
t Ses dogues aboieront.
| sacrifie E : is
; t, toujours rajeunie,
a Russie pon J :
Tu seras des passants
ot à gau- Bénie,
lions de Pleine lune ou croissant.
e est ter-
1 de com-