44 LES MERVEILLES CELESTES.
nomie moderne s'est enrichie de telles connaissances.
William Herschel s'était construit un télescope monté
sur un formidable assemblage d'échelles massives, de
cordes et de poulies. Lord Rosse s’est établi au château
de Parsonstown (Irlande), encastré dans des constructions
monumentales, un télescope de 17 mètres de hauteur,
c’est-à-dire 17 mètres de distance focale, entre le miroir
qui est au fond et l’oculaire qui est en haut. Pour obser-
ver, on se place sur la plate-forme supérieure et l'on
regarde, à l'aide d'un miroir et d'un microscope, l'image
formée au fond de l'appareil, qui peut supporter des gros-
sissements de 6000 fois. :
A propos des nébuleuses en spirale, je me souviens de
l'année 1702 , dans laquelle un faiseur de systémes com-
posa un gros volume pour démontrer que l'univers est une
grande spirale. Selon lui, Dieu serait placé au centre des
mondes; de ce centre il communiquerait avec tous les êtres
créés par une infinité de lignes spirales se dirigeant vers
la circonférence. Soleils et mondes, corps et esprits, tout
serait mü en spirale. Si cet auteur singulier renaissait de
nos jours, avec quel empressement il saisirait nos nébu-
leuses en spirales pour illustrer sa thése!
Les nébuleuses ne sont pas uniformément répandues
dans toutes les régions du ciel. Sur la sphère étoilée on
observe de vastes localités où nulle nébuleuse n’est visi-
ble, tandis qu’en d’autres points elles paraissent vérita-
blement entassées. La région du ciel la plus riche se
trouve dans le groupe suivant de constellations, que l'on
apprendra bientôt à reconnaître : la Grande Ourse, Cas-
siopée, la Chevelure de Bérénice, la Vierge. Dans la région
zodiacale voisine de la Vierge, on peut voir passer, en une
heure, plus de 300 nébuleuses, tandis que dans les régions
opposées on n’en rencontrerait pas une centaine. Les es-
paces qui précèdent ou qui suivent les nébuleuses renfer-
ment généralement peu d'étoiles. Herschel trouvait cette
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