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L'ATMOSPHÈRE. 3
nous quilterait subitement; nous passerions sans
transition de l'obscurité de minuit à la splendeur de
midi. Nous n'aurions plus les douces clartés du cré-
puscule; les nuages n'ombrageraient plus la terre,
conslamment exposée à l'ardente chaleur du jour.
« L'atmosphére nous apporte les éléments qui en-
tretiennent la flamme de la vie comme celle du foyer:
elle reçoit et transforme dans son sein toutes les sub-
stances nuisibles qui proviennent de la décomposi-
tion. Par sa circulation, elle nous rapproche tous
dans une commune existence d'échange et de soli-
darité. Une substance gazeuse, mortelle pour nous,
l'acide carbonique, que nous exhalons et rejetons
sans cesse, se disperse, grâce à elle, sur le globe
entier. Les dattiers du Nil, les cèdres du Liban, les
cocotiers de Taïti s'en emparent pour croître plus
rapidement ; les palmiers et les bananiers du Japon
le changent en fleurs. La substance salubre, l’oxy-
gène que nous respirons, vient des magnolias de la
Susquehanna, des arbres superbes qui bordent l’Oré-
noque et l'Amazone; les rhododendrons géants de
l'Himalaya, les roses et les myrtes de Cachemire,
les cannelliers de Geylan, les antiques forêts qui
s'élèvent au sein de l'Afrique contribuent à la pro-
duction de cet agent de la vie. »
! D* Buist,
FT Transactions of thé Bombay geographical Society.
vol. IX, 1850,