LES MÉTEORES.
LA VOUTE BLEUE DU CIEL — PROLONGATION DU JOUR
Le jour n'éclaire pas les régions les plus élevées
de l’atmosphère : il y fait nuit. À une certaine hau-
teur on voit cesser peu à peu l’illumination diffuse
produite par les particules de l’air qui agissent sur
les rayons du soleil comme les mille facettes d'un
cristal. Aux yeux des aéronautes arrivés à 7 ou 8 ki-
lomètres au-dessus du sol, les étoiles brillent comme
dans la nuit la plus profonde, tandis qu’au dessous
d’eux la terre resplendit de lumière. La belle cou-
leur bleue, qui nous parait être celle du ciel mème,
n’est en réalité que celle de la masse de l’air : elle
devient de plus en plus sombre au-dessus de la ré-
gion lumineuse qui nous enveloppe.
Cetle voüte, que nos regards contemplent, n'existe
pas. Ce sont les couches atmosphériques qui, en aug-
mentant de densité à mesure qu'elles approchent
de la surface terrestre, donnent au ciel une fausse
apparence. On a été très-longtemps à s'affranchir
de cette illusion, el à constater que la forme et
les dimensions de la voûte céleste changent avec
la constitution de l’atmosphère, avec son opacité
ou sa transparence, avec son degré d’illumina-
tion.
Les rayons de soleil s'éteignent en partie dans
l’air qu’ils traversent. Leur affaiblissement est beau-
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