174 LES MÉTÉORES.
Quand l'angle formé par les deux lignes est de
94 degrés et qu'on fait tomber le rayon sur la partie
inférieure de la sphére, on voit les couleurs se suc-
céder dans le méme ordre en la faisant monter pro-
gressivement. Les deux réflexions se distinguent
alors facilement dans l'eau.
D'aprés l'explication qui précéde, on voit que l'are-
en-ciel est un phénoméne tout à fait local. Chacun
des spectateurs voit un arc différent. Si le nuage
pluvieux est rapproché, deux observateurs, placés
à quelque distance l'un de l'autre, voient les extré-
mités de leurs arcs s’appuyer sur des points diffé-
rents du sol. Le fait paraît surtout évident, quand
on est placé vis-à-vis d'une montagne sur laquelle
l'are se projette.
ASPECTS VARIES DE L'ARC — ARCS SUPPLEMENTAIRES
Il peut arriver que le soleil soit réfléchi vers un
nuage dans la surface d'une eau tranquille et que
celte réflexion engendre aussi un arc-en-ciel. Le cal-
cul montre qu'alors cet arc doit couper l'arc formé
directement à une hauteur qui dépend de celle de
l’astre. Siles deux phénomènes produisent l’are se-
condaire, les quatre courbes entrelacées présentent
un très-beau spectacle. Une circonstance où elles se
trouvaient complètes et parfaitement distinctes est
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