180 LES MÉTÉORES.
uns des autres, mais cette distance est variable sui-
vant l’état des nuages et de l’atmosphère. Le diamè-
tre angulaire du premier cercle est ordinairement
compris entre 1 et 4 degrés.
« Tous les nuages, dit Kaemtz, qui ne sont pastrop
épais pour que la lumière du soleil puisse les traver-
ser, les cirrus et les cirro-stratus exceptés, offrent des
traces de couronnes, mais la vivacité des couleurs
n’est pas toujours la même. Je ne les ai jamais vues
si belles que sur les brouillards qui, pendant la nuit,
se forment dans les vallées et s'élèvent vers le milieu
du jour au sommet des montagnes. Quand des lam-
beaux de nuages passaient entre le soleil et moi,
alors les couleurs avaient une vivacité que je leur ai
rarement vue : elles ne sont pas moins belles sur les
cirro-cumulus, surtout quand ils sont par petites
inasses d'un blanc éblouissant et dont les bords sont
tellement confondus qu'on a de la peine à suivre
leurs contours sur le ciel. »
Ce phénoméne s'explique encore par la diffraction
des rayons lumineux passant dans le voisinage des
sphérules d'eau qui composent les nuages. Une ex-
périence trés-simple en donne l’imitation. Il suffit
d'exposer devant une lampe une lame de verre sau-
poudrée de lycopode. Les petits grains de cette sub-
stance agissant comme les sphérules, la flamme se
trouve aussitôt entourée d'anneaux irisés, séparés
par des intervalles égaux.
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