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BRUME ROUSSE.
Sur différents points de la Méditerranée, de l’Eu-
rope et de l'Asie occidentale, on a aussi constaté de
nombreuses chutes de poussiére rouge, mais à des
epoques irréguliéres. Prés de Lyon, par exemple,
en 1840, il en tomba sur une surface de quatre cents
milles carrés une quantité dont on évalua le total à
1900 quintaux. Cette poussière n’est pas composée
seulement de sable et d'argile, mais encore de sub-
slances organiques, d’infusoires qu’un microscope
puissant rend visibles. Une espèce de galionelle, qui
avec l'argile donne la couleur au mélange, est si pe-
lite qu'il faut prés de deux millions de ces animal-
cules pour remplir un pouce cube. Ce qui est sur-
tout remarquable, c’est que dans les nombreux
échantillons examinés par M. Ehrenberg, et qui ont
été recueillis tant sur l'Atlantique qu'en Europe,
dans l'Asie Mineure et en Syrie, il a trouvé toujours
les mèmes espèces. Ge savant a dressé une carte ‘ sur
laquelle sont marqués tous les endroits où la pous-
sière est tombée. Il admet qu'on peut confondre
avec ce phénomène les pluies de sang rapportées par
l’histoire, ce liquide étant trop bien figuré par la
substance rouge mouillée, pour qu’on ne doive pas
expliquer ainsi le fait légendaire.
L’intéressante question de l'origine de ces pous-
sières l’a ensuite occupé, et amené à analyser un
t Magasin pittoresque, mars 1865.