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PRONOSTICS DU TEMPS. 94
que pour la plupart des autres sciences les obser-
vations à recueillir sont presque toujours ou hors
de notre portée, ou entourées de difficultés qui les
renferment dans le cercle d'un petit nombre de
savants, pour la météorologie au contraire chacun
peut, en y mettant quelque persévérance, arriver à
connaître les signes du temps d'une manière utile.
ORPHÉE, HOMÈRE, HÉSIODE, VIRGILE
Dès l’origine, l’homme s’est trouvé soumis, soil
directement, soit indirectement à l’influence des
météores. Exposé aux intempéries il dut non-seule-
ment chercher à s'abriter dans une demeure solide,
mais encore s'appliquer à prévoir les perturbations
atmosphériques dont il pouvait avoir à-souffrir.
Le rapport de ces perturbations et de la variabi-
lité des saisons avec la production des fruits de la
terre, était aussi d'ailleurs étroitement lié à son
bien-être, et on s’explique facilement la reconnais-
sance des premières peuplades envers les hommes
dont l'intelligence plus haute et plus active, plus
patiente, plus éclairée, put saisir le lien de certains
phénomènes avec l’apparition des signes précur-
seurs.
Les premiers prétres, les premiers législateurs
furent aussi, dans l'antiquité, les premiers météoro-