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HOMÈRE. — VIRGILE
nous le secours des vents favorables qui font mürir
nsel-
tions, les moissons. »
hée
ae Homère, dans l'Odyssée, Hésiode, dans les Travaux
fva: el les Jours, indiquent les premiéres observations
nt la météorologiques des marins et des agriculteurs, les
périodes de chaque saison qui doivent étre préférées
pour mener à bien les travaux de la terre, ou pour
éviter les dangers de la navigation. Ces périodes
correspondent au cours des astres , des principales
teurs constellations, Arcturus, les Pléiades, Orion, Sirius,
votre qui tour à tour se lèvent ou disparaissent, marquant
ez le dans le ciel étoilé la marche des saisons. Ainsi les
fou- « humides Pléiades, » qui, vers l’automne, remon- |
tour tent sur notre horizon au commencement de la nuit, |
aites | annoncent le retour des pluies. Arcturus, que ra- |
vous mène « le printemps aux blanches fleurs, » se lève
luies en avril et préside aux premiers travaux de la saison
nouvelle. Orion, Sirius, éclairent le ciel orageux des
longues nuits d’hiver, quand le froid dépouille les
campagnes, et quand les tempêtes déchainées re-
tiennent le navigateur au port.
mis, Virgile, qui a résumé dans les Géorgiques toute la
\blez science météorologique de son époque, recommande
aussi les indications tirées du mouvement des as-
s el
)an- tres : «Lelaboureur doit observer le lever de l'Ourse,
hän- des Chevreaux et du Dragon lumineux, avec le
méme soin que le pilote habile, lorsque pour re-