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PRONOSTICS DU TEMPS. 215
conduisit à des notions erronées ou superstitieuses
sur la nature et la formation des météores , on ne
peut mettre en doute que cette observation füt aussi
la base des connaissances qui amenérent le progrés
de la météorologie, et qui, d'âge en âge, se répan-
dant et se perfectionnant, détruisirent ou modifièrent
les idées du passé pour leur substituer des idées
plus rationnelles. « Autant il est nécessaire, disait
Cicéron, d'étendre et d’affermir la religion par la
connaissance de la nature, autant il faut déraciner
la superstition. »
Cette juste pensée, qui s’applique à toules les dé-
couvertes, à toutes les conquêtes de la science, se
rapporte surtout à la météorologie, dont les erreurs,
mélées à celles de l'astrologie et de l'alehimie, ont
si longtemps voilé l'ordre providentiel , caché sous
l'apparente confusion des phénomènes.
Un résumé de ces erreurs, inséparables des pre-
mières recherches qui nous conduisent à la vérité,
pourrait offrir quelque intérêt, mais il nous mène-
rait trop loin, et nous préférons indiquer l'état actuel
de la Météorognosie, « qui cherche à déduire les
phénomènes futurs de l'observation des phénoménes
passés et présents. » Nous empruntons cette défini-
tion à l’excellent Traité de M. de Gasparin sur la
météorologie agricole', qui va nous servir de guide
! Cours d'agriculture, \. M.