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CONFÉRENCE DE BRUXELLES. 995
plan uniforme d'observations à la mer. Maury, di-
recleur de l'Observatoire national à Washington, y
représentait son gouvernement. Nous citerons l’ex-
trait suivant d'un discours dans lequel il exposait à
l’assemblée l’objet de sa mission.
« La proposition à la suite de laquelle le gouver-
nement américain a cru devoir provoquer la pré-
sente réunion, émane du gouvernement anglais; elle
consiste dans la communication d'un projet dressé
par le capitaine Henri James, du corps royal du
génie, par ordre du général sir John Burgoyne, in-
specteur général des fortifications, et auquel le gou-
vernement des États-Unis fut invité à prendre part.
« Dix-neuf stations ont été établies par l'Angleterre,
d’après un système uniforme, et les observations ont
été mises sous la direction immédiate de l'officier
du génie commandant dans chacune de ces stations.
« Le gouvernement américain accueillit la propo-
sition du gouvernement anglais, et, sous condition
d’étendre le plan d’observations à la mer et de le
rendre universel, il promit sa coopération. Je fus
alors chargé de me mettre en rapport avecles arma-
teurs et les capitaines de la marine militaire et
marchande, pour l'exécution du plan.
« C'est à l'aide de renseignements puisés dans
plus de mille journaux, que j'ai été mis à même de
dresser les cartes des routes, des vents et des cou-
rants qui ont été publiées jusqu'à ce jour.