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CONFÉRENCE DE BRUXELLES. 205
nous croyons juste de rappeler qu’elle a été le point
de départ des recherches qui, depuis, se sont si
largement étendues, et qui ont été, pour la météo-
rologie, la source d’un important progrès. Qu'il
nous soit permis en outre de faire observer que si
Ja plus merveilleuse des ceuvres divines, dans l'ordre
matériel, est la puissance des lois qui maintiennent
l'harmonie de Punivers ; dans l'ordre moral nulle
contemplation n’est aussi plus féconde que celle
des lois qui président au progrès des sociétés, el
qui apparaissent aujourd’hui plus nettement dans
les heureuses tendances de la chrétienté vers l'asso-
ciation, c’est-à-dire vers la concorde.
Le bureau météorologique d'Utrecht, placé sous
la direction d’un savant professeur, M. Buys Ballot,
et institué pour centraliser les observations faites
par la marine hollandaise, fut, en Europe, le pre-
mier établissement coopérant à l'œuvre de Maury.
Le lieutenant Jansen, officier distingué, qui, dès
l’origine, s’était attaché avec le zèle le plus intel-
ligent au nouveau système de recherches poursuivi
sur l’Océan, faisait partie de ce bureau.
La Belgique, la Suède, la Norwége et le Dane-
mark, le Portugal, l’Espagne, la ville libre de Ham-
bourg et la république de Brême suivirent bientôt
l’exemple donné par la Hollande. Le gouvernement
britannique fut aussi un des premiers qui établit
un bureau chargé de coordonner et de discuter les