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mais elle présente encore différentes lacunes que les
études nouvelles auxquelles la télégraphie électrique
sert d'auxiliaire, contribueront puissamment à com-
bler. Le point de vue auquel se place l'Observatoire
nous parait d'ailleurs excellent, et nous souhaitons
vivement que l'extension du service météorologique
permette bientôt d'étendre les recherches surla plus
large base". «Si nos cartes, disait M. Marié-Davy dans
une Note présentée à l'Académie des sciences, peu-
vent nous faire pressentir une tempéte et nous per-
mettent de la suivre dans sa course à travers l'Eu-
rope, elles ne nous indiquent rien ou presque rien
sur leur lieu d'origine et sur leur mode de formation,
et cependant c'est là un des éléments essentiels, non-
seulement de la science mais de ses applications.
Nous attachons la plus grande importance à la con-
struction de cartes journalières, s'étendant à tout
l’hémisphère nord, fallàt-il une année pour réunir
les éléments de chacune d'elles, Au milieu de l'in-
cessante mobilité des phénoménes atmosphériques,
il est trés-certainement de grandes lois générales
qu'il importe d'en dégager et qu'on peut aller re-
chercher dans les années antérieures.
1 V. sur les progrès obtenus depuis la publication de cette note
l'intéressant ouvrage de M. Marié-Davy : les Mouvements de l’at-
mosphére et des mers, considérés au point de vue de la prévision
du temps. Paris, 1866,
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