514 LES MÉTÉORES.
également l'attention de M. le ministre de l'instruc-
tion publique sur les nombreux orages qui ont tra-
versé l’Europe pendant le mois de mai 1864, et en
faisant observer que « les bourrasques orageuses de
l'été semblent avoirla méme origine que les grandes
tempétes de la mauvaise saison, et que les unes et
les autres peuvent étre prévues et suivies dans leur
marche par les mémes moyens, » il demandait le
concours des écoles normales ainsi que celui des
chambres de commerce, des sociétés d'agrieulture
et des ingénieurs de l'État pour la réunion des ma-
tériaux d’une bonne statistique des orages, qui per-
mettrait de dresser les cartes des régions traversées
par ces météores et de déterminer les probabilités
d'orages pour chaque canton. On comprend que de
telles cartes pourraient non-seulement aider à pré-
venir les cultivateurs, mais qu'elles offriraient en-
core le moyen de proportionner les sacrifices de
chaeun, dans Passurance mutuelle, à ses chances
de perte.
En réponse à cette lettre, M. le ministre a bien
voulu adresser aux préfets une circulaire dans
laquelle il demande le concours du conseil général
de chaque département pour l'acquisition des
instruments nécessaires afin de mettre les écoles
normales à même de recueillir les observations
indiquées par M. le Verrier.
Si on considère, ainsi que l'ont fait MM. Payen et
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