26 LES METEORES.
les cimes sacrées de l’Olympe blanchies par les
neiges, soit que dans les plaines de l'Océan, votre
pére, vous formiez des danses en l'honneur des
Nymphes, soit qu'aux embouchures du Nil vous pui-
siez ses eaux dans des urnes d'or, soit enfin que
vous résidiez aux Palus-Méotides ou sur l'orageux
rocher du Mimas; exaucez mes prières et accueillez
favorablement ce sacrifice.
« Chœur de Nuées.— Nuées éternelles, du sein re-
tentissant de l'Océan, notre père, élevons-nous, en
vapeurs légères et transparentes, sur les sommets
boisés des hautes montagnes, afin de contempler au
loin l’horizon montueux, la terre sacrée, féconde en
fruits, le cours des fleuves, et la mer, dont les vagues
se brisent avec fracas. Car l'œil des cieux brille éter-
nellement d’une éclatante lumière. Dissipons ces
brouillards obseurs qui nous enveloppent, et mon-
trons-nous à la terre dans notre immortelle beauté. »
Le charme de cette poésie tient autant à la vérité
qu’à la beauté des images. Mais le court aperçu
météorologique que donne ensuite Aristophane,
d’après les théories de son époque, est un exemple
des erreurs qui devaient suivre l'observation, lors-
qu'elle n'était pas basée, comme aujourd'hui, sur la
connaissance des lois physiques dont nous allons
indiquer l'influence.
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