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LE CIEL D'EAU,
INFLUENCE OES COURANTS MARINS
Les courants marins à température élevée, tels
que le Gulf-stream, aménent de fréquents brouil-
lards sur les cótes plus froides qu'ils baignent. Les
brumes épaisses de Terre-Neuve et des Iles-Britan-
niques proviennent de cette influence, qu’on-a pu
constater en d’autres régions, aux îles Aléoutiennes
par exemple, placées sur la route du grand courant
tiède, analogue au Gulf-stream, qui traverse le
Pacifique nord.
Le lieutenant de Haven, de la marine des Etats-
Unis, pendant son expédition à la recherche de
sir John Franklin, aperçut à l'extrémité nord du
canal de Wellington un épais bane de brume, im-
mobile et flottant, un ciel d'eau (watersky) s'élevant,
selon toute apparence, au-dessus de la mer polaire
découverte en 1854 par le docteur Kane, et dont les
eaux libres sont attiédies par le courant sous-marin
dont on a pu constater l'existence dans le détroit de
Davis.
BROUILLARDS EXTRAORDINAIRES
Les brouillards ont quelquefois une étendue et
une densité extraordinaires. En 1821 et 1829, on ob-
serva en France et en Angleterre des brouillards de
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