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BROUILLARDS LUMINEUX, 21
mosphére. On a d'ailleurs constaté qu'il se développe
constamment du fluide électrique dans l'air qui
entoure les cascades oü l'eau est incessamment ré-
duite en fine poussière ; et ce phénomène remarqua-
ble pourrait conduire à mieux déterminer l'influence
incontestable de l’électricité atmosphérique sur la
formation des météores aqueux.
On a observé des brouillards lumineux. Dans une
lettre à M. Élie de Beaumont* M. Wartmann, de
Genève, a décrit un de ces étranges météores, qui
persista pendant neuf nuits successives, du 18 au
26 novembre 1859. La lune nouvelle, cachée sous
l'horizon, ne pouvait contribuer au phénomène. Le
brouillard, trés-opaque, n'était cependant pas assez
humide pour mouiller la terre. Il répandait assez
de lumière pour permettre de distinguer les menus
objets dans l’intérieur d’un appartement. Une per-
sonne qui se rendait à pied de Genève à Annemasse,
en Savoie, le 22 novembre, rapporta qu'elle voyait
son chemin, pendant la nuit, aussi bien que dans
un clair de lune.
Les brouillards lumineux phosphorescents sont
généralement des brouillards secs, tels que ceux
de 1785 et de 1831, sur lesquels nous aurons à re-
venir dans la description des météores ignés.
Certains brouillards, qui se forment au-dessus
' Comptes rendus de l'Académie des sciences, 25 décembre 1859,
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