une odeur
^s miasmes
res, à Lima,
nnante, des
es se main-
de l’année;
raicheur de
former au-
ue toujours
vapeurs de
ans la mer
produisent
ds.
ans les dé-
1t la vapeur
uages, dont
qui produi-
principaux
1angements
ations de la
l'humidité.
LES NUAGES. 55
Les sommets des montagnes sont souvent enve-
loppés de nuages, produits par l'air humide, par la
vapeur d'eau qui se condenseà mesure qu'elle s'éléve
vers ces froides régions. On voit trés-fréquemment
ces nuages se dissiper à mesure qu'ils s'éloignent
des cimes et qu'ils rencontrent des courants d'air
d'une température plus élevée.
« Souvent, dit Kaemtz, de sombres nuages, pas-
sant rapidement sur l'hospice du Saint-Gothard, se
précipitent en masses lourdes dans la gorge profonde
du val Tremola. On pourrait eroire qu'en peu d'in-
stants la Lombardie tout entiére va étre ensevelie
sous un épais brouillard; mais à la sortie du val
Tremola, il est déjà dissous par les courants chauds
ascendants. »
Pendant la durée des vents très-violents, on voit,
par suite de circonstances semblables, des nuages
resler attachés aux pies des chaines montagneuses,
dans une apparente immobilité, tandis qu'autour de
ces pies les intervalles restent clairs.
L'apparition de nuages remarquables, suspendus
aux sommels des grandes montagnes, annonce quel-
quefois des tempétes, toujours précédées par des
variations atmosphériques que l'observation des
signes naturels peut apprendre à reconnaitre. Ainsi
les habitants du cap de Bonne-Espérance pronosti-
quent les ouragans du sud-est, si redoutables dans
ces parages, lorsqu'un nuage compacte, d'une cou-