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une remar-
NUAGES DE GLACONS. 35
quable leçon" proftessée à la. société chimique de
Paris par un de nos savants et courageux expéri-
mentateurs, M. J. A. Barral :
«... Lorsqu'en1850 (27 juillet), mon ami, M. Bixio
el moi, fümes assez heureux pour nous faire trans-
porter par un aérostat un peu au delà de la couche
où le ballon de Gay-Lussac était arrivé en 1804, on
s'étonna que, dans un air violemment troublé et au
sein d'un vaste nuage de glaçons, nous eussions
trouvé, à l'aide d'instruments nombreux et délicats
gradués par M. Regnault, — 39°,
m
1, c'est-à-dire la
température de la solidification du mercure, là même
où Gay-Lussac avait seulement observé dans un air
calme et par un ciel pur, — 9°,5. La surprise ne
reposait que sur une mauvaise interprétation des
faits antérieurement constatés. On doit admettre
aujourd’hui que dans les dernières régions de l’al-
mosphère où les hommes soient parvenus, il ya
dans la température de l'air des variations considé-
rables aussi bien qu'à la surface de la terre. Chose
non moins remarquable, en plein été, des nuages
d'une épaisseur de plus de quatre mille mètres,
composés d'un nombre infini de petites aiguilles de
glace, peuvent courir au-dessus de nos tétes avec une
vitesse d'au moins cinquante kilométres à l'heure.
Dans les régions où règne un éternel silence, et où
! De l'influence exercée par l’atmosphère sur la végétation.