ps ont
y a un
1e. fois
ouvert
es ré-
; neige
s sans
'omme
au re-
its se-
te, au
| cimes
ir base
quelle
a hau-
ou elle
issant,
végété
cellent
maillés
Lons se
pssayé,
FONTE DES GLACIERS. 71
mais en vain, d’acclimater ces plantes alpines dans
nos jardins, lorsqu’un horticulteur eut l’idée, qui
semble étrange aû premier abord, de les placer en
hiver dans une serre, entre les orangers el les gre-
nadiers. Les végétaux tirés de l'âpre contrée dont
le climat est analogue à celui de la Sibérie, et où le
thermomètre descend à 50 degrés, se sont ainsi par-
faitement conservés. Cela vient de ce qu’ils trou-
vaient dans la serre les conditions que leur fait la
couche épaisse de neige dont ils sont couverts dans
leur région naturelle. Par son faible pouvoir con-
ducteur, cette couche les abrite du froid, et surtout
des brusques changements de température si nui-
sibles pour les fréles organes. On peut se rendre
ainsi compte de la maniére dont le grain est proté
par la neige dans les sillons de nos champs.
,
oe
ge
LES GLACIERS ET LES FLEUVES
Dans les glaciers de nos Alpes une admirable dispo-
sition a été mise en évidence par les observations
poursuivies pendant plusieurs années consécutives
sur la hauteur moyenne des eaux des riviéres du-
rant chaque mois de l'année. « Comme il tombe,
dit Jean Reynaud *, beaucoup moins de pluie dans
! Magasin pittoresque, 1847,